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Rollerblading kitties in space

29 Sep

Puisqu’un typhon s’annonce…

Son nom est Jelawat, et apparemment il est bien parti pour pourrir mon week-end. J’étais censée aller à Osaka ce dimanche, mais disons que 15cm de pluie en une journée m’en dissuaderont sûrement. Ceci dit, j’ai aussi prévu d’aller au karaoké (pour la seconde fois de la semaine, mais soit).

Cela fait cinq semaines que je suis arrivée au Japon, trois que je suis installée dans ma résidence, et une que mes cours ont commencé. Je pensais pouvoir écrire plus souvent, mais une quelconque force supérieure (aka la flemme) en a décidé autrement. Une liste de listes s’impose.

Le panda, la deuxième obsession des japonais après le chat.

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La relève, ou presque

20 Aug

La troisième année à l’étranger, la troiza, le séjour d’études, l’année vacances, appelez la comme bon vous semble. Elle a son avant, son pendant, son après. On lit les rapports de séjour, on rêvasse sur le site web de l’université, on se prend à organiser des rencontres entre contacts ou entre SciencesPistes à travers le continent. Toujours cette appréhension avant le départ, on a en tête ce qu’un de nos prédécesseurs a laissé dans son rapport, curieux carnet condensé en quelques louanges envers la fac d’accueil, et l’ouverture d’esprit, béante, limitée mais sans frontières. Mais bien peu souvent aura-t-on l’occasion, l’envie, l’opportunité d’aller à la rencontre de cet(te) aîné(e) qui fut là où nous serons; autrement, les questions restent les mêmes, les réponses, identiques, vagues dans la formulation, mais que l’on garde comme un maxime. Ta troisième année, c’est toi qui la fais. Nespa.

Alors avoir pu être amie avec celles qui traceront le chemin pour moi, c’était une façon différente d’appréhender la troiza. Elles font ce que je ferai; elles ont fait ce que je fais. Cette année sera la mienne, avec mes souvenirs, mes expériences, mais les partager, ce sera faire resurgir d’autres souvenirs, d’autres expériences. Les revoir, c’était faire le bilan; autant pour elles que pour moi.

“J’ai pas l’impression qu’on s’est pas vues pendant un an”. Le Glorieux Internet a encore frappé.

Au Japon (comme dans le reste de l’Asie, maintenant que j’y pense), le concept d’aîné/cadet a une importance qu’on ne retrouve pas forcément ailleurs. Le senpai, c’est un peu celui qui montre la voie aux kouhai, un croisement entre le baby bro/sis et le jeune padawan (mais plus le second que le premier, en fait). Les retrouvailles avec mes senpai (quand on se paye le luxe d’en avoir deux trois, on peut vraiment se sentir chanceux, coucou Valentin-senpai si tu me lis), c’était un peu comme attendre avec impatience deux grandes sœurs parties au loin, pour longtemps (pendant que grand frère, lui, est déjà retourné à Kyôto).

Donc voilà. Merci Chloé, merci Elsa, maintenant c’est mon tour.

J-1.