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Rollerblading kitties in space

29 Sep

Puisqu’un typhon s’annonce…

Son nom est Jelawat, et apparemment il est bien parti pour pourrir mon week-end. J’étais censée aller à Osaka ce dimanche, mais disons que 15cm de pluie en une journée m’en dissuaderont sûrement. Ceci dit, j’ai aussi prévu d’aller au karaoké (pour la seconde fois de la semaine, mais soit).

Cela fait cinq semaines que je suis arrivée au Japon, trois que je suis installée dans ma résidence, et une que mes cours ont commencé. Je pensais pouvoir écrire plus souvent, mais une quelconque force supérieure (aka la flemme) en a décidé autrement. Une liste de listes s’impose.

Le panda, la deuxième obsession des japonais après le chat.

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Papelards #1: Le CoE, le visa, la “resident card”

3 Aug

Tiens, je n’ai écrit aucun article en près de quatre ou cinq mois.

Ça, c’est fait.

La paperasse, donc. Pas que ce soit quelque chose qui me rende franchement jouasse, mais c’est une étape importante avant de pouvoir me déclarer officiellement 大学生, une étudiante. Et puis ça intéressera sûrement (j’espère) ceux qui ont l’intention de faire un séjour d’études, que ce soit à Kyôto ou ailleurs.

Entre la réception des premiers courriers et le débarquement sur le sol nippon, il y a plusieurs étapes à respecter (cool, un article long et chiant), et il faut patienter plusieurs mois.

Une fois le dossier d’inscription rempli et envoyé fin mars, on reçoit une première lettre d’admission fin mai. A partir de là, plus rien à faire. Cette lettre ne permet rien, sinon de pouvoir affirmer que le dossier est correctement complété. Ce n’est que fin juillet ou début août que l’on reçoit le fameux sésame, à savoir le Certificate of Eligiblity (CoE).

Note: l’envoi du CoE diffère en fonction des universités. Pour Kyôdai par exemple, l’envoi se fait en septembre, alors que pour Dôshisha, je l’ai reçu ce matin (3 août 2012).

Un petit certificat, qui fait à peu près la moitié d’une feuillle A4

C’est le CoE qui permet d’obtenir le visa. Ce certificat est envoyé par la fac d’accueil, on ne peut en aucun cas s’en procurer un tout seul. Le visa est obligatoire si l’on reste plus de 90 jours sur le territoire japonais. Les touristes n’ont pas besoin de faire une demande de visa à l’ambassade ou au consulat.

Faire une demande est simple, le tout est détaillé sur cette page de l’Ambassade du Japon en France. Comptez 2 à 5 jours ouvrés pour l’obtention, donc ne le faites pas au dernier moment. En 2012, les frais de visa s’élèvent à 27€.

Note: faites une dizaine de photos d’identité avant de partir, il vous en faudra un paquet autant avant qu’après votre arrivée au Japon.

Enfin, la carte de résident. Depuis le 9 juillet 2012, la procédure permettant d’obtenir un “Certificate of Alien Registration” (aussi appelée 外国人登録証明書, gaikokujin tōroku shōmeisho, ou alien card) a été abolie et remplacée par un nouveau système.

Coucou.

L’obtention de la nouvelle carte de résident peut se faire dès l’arrivée aux aéroports du Kansai, Narita, Haneda et Chubu. C’est comme une carte d’identité, il faut la garder sur soi en permanence. Ceci dit, si la procédure pour obtenir l’alien card a été abolie, il faut quand même se rendre à la “mairie” de son quartier (区役所, kuyakusho) dans les jours suivant l’emménagement pour donner son adresse. Apportez avec vous ladite carte et votre passeport. Le même jour, vous devrez aussi souscrire à l’assurance de santé  (National Health Insurance), qui est fortement recommandée par l’université d’accueil, sinon obligatoire.

Gné. On se quitte en musique, comme disent les gens des ondes.

Monkey Majik – Let’s get along